Balades Bleu Marine DJ3

Le Retour, par l'Italie

Jeudi 4 Aout

Le retour commence par la traversée depuis PREVEZA vers ROCCELLA IONICA en CALABRE sur la mer Ionienne, comme l'indique son nom.

Peu à dire sauf que 210 NM c'est un peu long (34h), que la première journée et la nuit seront perturbées par une houle croisée qui a rendu malade pas mal d'entre nous.

Peu de vent qui change souvent, mais nous appuie un peu avec le moteur.

Peu croisé de bateau, vu quelques rares dauphins au loin, c'est tout.

L'arrivée, qui longe la « semelle de la botte »italienne n'en finit plus.

ROCCELLA est un petit port à peine fini, avec une entrée partiellement ensablée !

L'accueil est sympa,le prix (discount?) est correct et curieusement moindre que celui payé en Juin par les copains ??

Heureusement il y a l'eau qui nous permet de laver le bateau, l'équipage et son linge et la pizzéria.

Ha! la pizzéria avec ses pizza au mètre ( on en prendra 1,5m à 7!) et sa bière ( on commandera un boc de 3,8 l ( oui, oui!).

Vive la civilisation !

 Samedi 6 Aout

 La station ouvre à 8h30 pour les pleins, et on file autour de la pointe de la botte.

Les ports de REGGIO di CALABRIA et de BOLARO ne répondent pas au téléphone.

A 3h de l'arrivée, le vent d'un grain que l'on voyait arriver de loin nous tombe dessus et passe brutalement à 30N, en plein dans le nez!

Gros orage sur l'ETNA.

Branle bas, fermer les écoutes, réduire la toile même au moteur. Les vagues se creusent bien sur, et on tape. Pénible.

On arrive quand même à BOLARO tout petit abri ; 1 quai qui accueille Gilles et moi, J Pierre sera sur le ponton, un peu agité. Par contre, les gens du port sont aux petits soins et nous aident, en se jetant même à l'eau pour porter une amarre.

Le gars, un indien nous accompagnera partout même au supermarché ( Hyper Carrefour!).

Mauvaise nouvelle pour les FALQUE ; leur fils a fait une rechute et est hospitalisé ( et hors de danger). Myriam doit prendre un avion à ROME donc on accélère, c'est à dire qu'on va raccourcir les escales entre les navigations qui devaient nous permettre un peu de repos.

Pour les non- voileux ; en navigation de nuit il y a toujours quelqu'un « en veille sur le pont », on fait donc des quarts de 2 à 3h ce qui correspond au temps de sommeil (+- confortable) de l'autre. La sieste en journée ne compense pas complètement ce manque de sommeil.

Dimanche 7 Aout

Départ pour LIPARI , en repassant le détroit de MESSINE, avec toujours un peu de vent dans le nez.

Petite précision : les bateaux avec une très haute tourelle vus à l'aller sont des pêcheurs d'espadons qu'ils repèrent d'en haut pour foncer dessus !

Devant REGGIO di CALABRIA les ferries qui relient en permanence MESSINE et donc le continent à la SICILE, ne ralentissent jamais et ne cherchent pas à nous éviter. Mieux vaut ne pas être sur leur route. Priorité ? Ça s'écrit comment en italien ?

Sur ce trajet le vent va nous narguer : il augmente> on déroule et tout de suite après vient de face puis tombe et recommence. Pays de fou !

On ne mettra pas les pieds sur LIPARI, juste un mouillage de récupération .

Lundi 8 Aout

180NM (31h)prévus pour PONZA ( les PONTINES en face de NAPLES) en longeant STROMBOLI qui nous gratifie d'une petite éruption.Merci

Ensuite se sera 15 à 18N presque dans le nez, avec les vagues qui vont avec. Le bateau tape parfois si fort que l'on doit se dérouter pour aborder les vagues avec un peu d'angle . Dormir est presque impossible

Mardi 8 Aout

Arrivée et apéro sur le port de PONZA .

On apprend que J Pierre et Sylvie n'ont plus de pilote auto depuis 3h du matin !

Le démontage n'apportera pas de solution...

Fatigue

Mercredi 9 Aout

Gilles, Myriam et Isabelle filent vers ROME où ils doivent passer quelques jours alors que J Pierre et nous restons sur place.

On a besoin de récupérer ; on a fait 500 nM en 5 jours ! À 5,5N de moyenne, ça fait 91h de nav !

Mouillage près du port très fréquenté et serré.

PONZA est un village très coloré, avec beaucoup de maisons bleu pastel, tout en pente, recroquevillé autour du petit port. La proximité du continent et les ferries en font un lieu très touristique et donc très fréquenté...

Jeudi 10 Aout

La météo donnera un renverse d'W vers l'E en cours de nuit !! Après une belle balade sur l’île, on part de l'autre coté de l'île à la baie GIAIA DI LUNA.

On retrouve une centaine de bateaux ! Comme d'habitude certains ne se pose pas de problème et mouillent tout près de nous.

Entre minuit et 3h les étourdis qui n'avaient pas anticipé déboulent dans la baie, mais trouver sa place la nuit c'est dur. J Pierre sera heurté, il devra remouiller, d'autres auront leur ancre emportée. Nous rien, mais c'est passé pas loin!

Même météo le lendemain !

On a remarqué que la distance de sécurité est bien moindre en Italie. C'est vrai qu'ils ont, plus que nous, tendance à se regrouper, en général.

Vendredi 11 Aout

Même endroit. Dans la nuit, une forte rafale soulève l'annexe posée sur le pont à l'envers, et la jette à l'eau par dessus les filières !. Heureusement je l'attache toujours au balcon.

La lune éclaire les falaises blanches alentour, d'où le nom de cette baie:GIAIA DI LUNA

Samedi 12 Aout

11h on part pour GIANUTTRI petit îlot au Sud de GIGLIO, 120 NM !

Je passe devant pour guider CAP ALLA qui doit barrer et lui servir de guide ( Sylvie me nomme son « étoile du berger »!). Au bout d'une heure, ils s’arrêtent, je les attends, mon buzzer dit « plus d'alternateur » !!!donc plus de recharge des batteries ; oufff !!

Commode pour passer la nuit ! Je touche les cosses pourtant bien serrées et ça repart !?

Quand ils repartent, j'accélère et là rien ne se passe....

Je vérifie les câbles de commande, l'inverseur : tout est OK. Avec le masque je descends voir l'hélice : plus d'hélice !!! (neuve de cette année!)

On va donc mouiller à la voile sous une petite île et, avec la bouteille de plongée de J Pierre, je remets l'ancienne hélice, toujours à bord.

La navigation sera assez facile mais l'alternateur a de plus en plus de mal à fonctionner, sauf si je laisse le capot moteur ouvert.

Dimanche 13 Août

Arrivée GIANNUTRI, mouillage à 18m de fond !, en sachant que,si pas d'alternateur, pas de guindeau donc relever l'ancre à la main !...

Relax et nettoyage des cosses, ça semble marcher mais...

Lundi 15 Août

13NM pour GIGLIO, l'alternateur s’arrête définitivement

Démontage : un des charbons est très usé, et le rotor très encrassé. Grâce aux copains, on tente de réparer impossible, puis améliorer et nettoyer au mieux et ça repart.

Devis pour la pièce chez VOLVO= 445€ . Sur accessoiriste auto, 37€ !!! je commande.

GIGLIO est un tout petit village, sur une petite île moins « touristique », surmontée d'un majestueux village fortifié : le « CASTELLO ».

L'île est surtout connue depuis le naufrage du COSTA CONCORDIA en 2014 (32 morts!). 

Mardi 16 Août

On grimpera au « Castello » à pied par les sentiers, et la visite du château sera très sympa.

Pas trop de monde, les rues y sont toujours habitées.

Ça fait pas trop « touristique»

Mercredi 17 Août

Départ pour l'île d'ELBE (36 nM) et PORTO AZZURO .

Joli petit village avec un petit port, beaucoup de petits commerces dont bien sur, les bijouteries.

L'île est un patchwork minéral et on y trouve beaucoup de gemmes différentes.

Au dessus du village une cime domine avec une grande croix ; ce sera notre balade demain

Jeudi 18 Août

Rando vers la croix avec photo de groupe bien sur.

Belle vue plongeante sur le village.

Les rochers rouges rappellent ceux de l'Estérel.

Vendredi 19 Août

On migre vers MARINA DI CAMPO au Sud en longeant les anciennes mines ( pas très esthétique!). A défaut de scooter on louera une voiture. Mouillage un peu houleux mais peu de monde.

Samedi 20 Août

Avec la Ford j’emmène les copains sur mes traces de l'an dernier. On grimpe rapidement avec de belles vues et on se retrouve vite dans une forêt de moyenne altitude, ombragée avec un air bien frais.Quel changement !

De l'autre coté de la montagne , MARCIANA, d’où part un petit téléphérique avec « paniers à bouteilles » qui nous monte à 1100m au monte CAPANNE, sommet de l'île. 

Vue splendide mais un peu bouchée au Sud et à l'Ouest.

On y distingue le continent italien, Capraïa, et la Corse.

On fera, ensuite, le tour de l'île pour visiter CAPOLIVERI, et retour.

Intéressante journée !

Dimanche 21 Aout

L'ITALIE, c'est fini !

CIAO ITALIA.

On va rejoindre la FRANCE, ou plutôt la CORSE, et MACINAGGIO à 37Nm de là.

Après toutes ces traversées de plus de 100 nM, 6h de nav nous semblent une promenade.

Un bon coup de vent de N puis d'E annoncé, ce sera donc le port.

On y restera 2 jours, agrémenté de balade dans le maquis et de bricolage. Mise en place du régulateur d'alternateur livré par la poste et qui marche encore mieux que celui d'origine !!

Mardi 23 Aout on repart pour la FRANCE , ho pardon ! Le continent...

Traversée sans événement notable sauf...

Qu'on voit les montagnes du continent, tout le temps, alors qu'elles sont à plus de 50nM !

Le reste sera une petite balade par Fréjus ( pour l'hélice) puis Port Cros, Porquerolle, les Embiez, La Ciotat, le Frioul et Port Camargue.

L'équipage et le bateau en pleine forme.

A l'an qué ven.....

La GRECE suite,

Samedi 23 Juillet

Voila donc que l'on quitte KALAMOS pour ITHAKE, patrie d'ULYSSE.

Je ne vous raconterai pas son histoire mais après la guerre de TROIE il a mis 10 ans pour rentrer chez lui, errant d'île en île.

J'espère qu'on ira un peu plus vite....

KIONI sur ITHAKE est un petit port au fond d'une baie assez profonde,avec un quai pas très long, donc quand c'est plein on mouille plus loin l’arrière sur les rochers.

Jusque là, pas de problème, ce qui complique la chose c'est que le vent dominant et assez fort est juste en travers. Donc on descend l'ancre en reculant pour garder le bateau droit, mais quand on arrête il part en travers. Donc il faut sauter à l'eau très vite, avec une très longue amarre et tacher de la fixer aux rochers au vent, avant que le bateau ne parte en travers.

Pour le premier c'est « acrobatique », pour les autres, c'est plus facile en s'appuyant sur le premier, surtout qu'on s'entraide pour porter les amarres.

Arrivés en tout début d'après-midi, il y a de la place et on ne se débrouille pas mal . Et puis on va les voir arriver, toujours plus nombreux. Un habitué va se glisser entre Gilles et nous, sa femme à bord effrayée, de voir son arrière près de notre bord donne un grand coup de marche avant et son étrave monte sur Pantaïa !!

Constat...

Dimanche 24 Juillet

Le matin on fait une balade à pied jusque dans l'anse de Frikes, un peu au N.

Dans l'après-midi, un couple de vieux Anglais, avec leur petit fils sur un vieux 15m très lourd, mouille et s'appuie sur Gilles. Je leur porte l'amarre à terre : « you are a real gentleman ».

Malheureusement pendant que l'équipage de DJAMBO prenait un pot au bar-WIFI, il dérape, s'écrase sur Gilles, part vers les rochers, met un grand coup de marche avant, encastre ses appendices et l'annexe sous la chaîne de Gilles. J-Pierre saute sur le bateau pour le repousser pendant que Gilles dans l'annexe du Papy la libère, mais reste coincé dedans pendant qu'il s'éloigne. Il sera récupéré par J Pierre. Nous revenons en courant sur appel urgent mais tout est fini.

Il ne nous reste plus qu'à aider Gilles à replacer son ancre, déplacée par l'Anglais !! .

 ITHAKE restera dans nos souvenir comme un mouillage peu commode et très encombré : difficile de quitter le bateau dans l'après-midi.

Lundi 25 Juillet

 On part (on s'échappe) vers KASTOS, petite île tout en long à l'E. de KALAMOS.

A nouveau un petit port-abri, où on mouille en se serrant bien cette fois-ci. Du coup les 20 autres se mettront à coté, mais plus entre nous. Ils ont tous les pare-bat entre eux.

Un coup d'oeil sous l'eau montrera nos chaînes et ancres bien rangées mais les leurs font la « pelote » !!

Mardi 26 Juillet

Il semblerait qu'il y ait de l'eau à KALAMOS, on y va donc assez tôt.

Le quai du port est long, on est bien ensemble, mais l'eau est de l'autre coté.

1 robinet, 1 tuyau et un débit ridicule. 4 bateaux (45'!) sont en attente de remplissage.

Il me faudra 3 h pour finir de remplir nos réservoirs et les bidons des copains.

Innovation : les filles, sur demande de Susan se font un pub. Les hommes, tristement (;-) ) se consoleront d'une grande bière fraîche histoire de prendre la météo.

La soirée se finit par un repas bien arrosé, chez GEORGES.

Mercredi 27 Juillet

Les pleins faits ( et quels pleins!!) on décide de retourner à MEGANISI, dans une autre anse:Port ATHENI.

Le mois d’Août sera consacré au retour, et le point de départ idéal est PREVEZA, on doit donc commencer à remonter et surveiller la météo de la semaine suivante pour ne pas rater un bon créneau.

Port ATHENI est une double anse ; la notre, sauvage, l'autre avec 2 taverna qui ont construit de petits appontement en bois, très remplis le soir. Il fait chaud mais le plus surprenant c'est la brise. Elle change de direction dans tous les sens,toutes les 10 mn ???

Impossible de tenir la manche à air.

Apéro et chansons sur la plage.

Jeudi 28 Juillet

Balade à pied pour certains, travail au clavier ( que de bière aura fait couler cette fichue WIFI)pour d'autres.

Ce sera une des journées les plus relax, petite baignade, Paddle, apéro en taverna....

Vendredi 29 Juillet

On va passer une dernière journée dans l'anse de VLIKHO (île de LEVKAS) avant de repasser le canal vers PREVEZA.

Sur le trajet, une belle tortue nous déroute pour les photos. J'en profite pour faire découvrir aux filles les joies du bain tracté par un bout à 1,5N. Les maillots ne sont décidément fait pour ça.....

Cette balade lente permet, une fois de plus de s’émerveiller de toutes ces îles boisées, plus ou moins habitées.

Le mouillage au milieu de ce « lac » intérieur est empreint de calme et les yeux se reposent sur les arbres et sur les pentes qui nous entourent.

Le ship de NIDRI a de tout à un prix hors concurrence.

Ce sera aussi l'occasion d'une dernière Taverna avec Cécile et Dominique qui poursuivent un autre périple.

Samedi 30 Juillet

Départ à 8h pour être au pont à 10h. Nous serons une douzaine à attendre patiemment que le nouveau pont flottant, tourne et nous laisse passer.

Arrivée à PREVEZA vers midi, avec amarrage express de vieux habitués....

La vie à PREVEZA est rythmée par les heures d’ouverture des magasins, et par l'heure de l'apéro. Le reste n'est qu'accessoire...

Le soir, surtout le WE c'est la « passegiata » la promenade des familles, des copains-copines, des groupes de gens âgés, et tout ce petit monde défile devant les bateaux ( et nous!).

Dimanche 31 Juillet

C'est journée relax avec 2 sommets :

• La coupe de cheveux de toutes les filles par un coiffeur « pas très gay », prénommé Jean Pierre !! il finit même par afficher un carton : « 5€ la coupe » et en plus ça marche....

• - la décision de ne pas partir le lendemain car des vents contraires et assez forts sont annoncés pour la nuit. Sur une traversée prévue de 34h (210 MN) on renonce et retarde à Jeudi le prochain créneau maniable.

Le reste est balade et restau le soir, recommandé par Viktor, qui livre le gasoil sur le quai avec sa camionnette, vous trouve tout ce dont on peut avoir besoin, se charge de la « laundry » avec repassage ( 10€ pour 8Kg!)etc.

Ce sera Fillipas, petit troquet où les portions de poissons pour 2 sont énormes et délicieuses pour 11€ vin compris ( et pas qu'un peu!).

Lundi 1 Août.

On se déplace dans le grand golfe de PREVEZA sorte de lagune à eau verte et très chaude. Du coup le plancton foisonne, et donc toutes les tailles de poissons.

Ça saute de tous les cotés, chasses, tortues, dauphins qui dressent la moitié de leur corps pour chasser au fond.

Malheureusement il y a partout des fermes marines immenses qui font que l'eau n'est pas attirante, avec des tas d'algues et autres trucs qui flottent.

On ira visiter NIKOPOLI les ruines d'une cité construite vers le 1er siècle dont l’amphithéâtre sera embelli pour la venue de NERON et un temple à AUGUSTE.

On est proche d'ACTIUM où a eu lieu la bataille navale où OCTAVE a défait ANTOINE ( vous savez, le copain de CLEOPATRE).

Mardi 2 Aout

 Balade sous spi (enfin!!)

On va de l'autre coté du golfe à VONITSA, en fait le premier mouillage est tellement venté qu'on se réfugie derrière l'île de KUKUNITSA. Ilot superbement boisé, relié à la terre par un pont original.

Curieusement il y a très peu de voiliers ici. Faut dire que les guides sont très succinct sur la région et que la couleur de l'eau n'a rien à voir avec l'eau de GRECE en général. Cependant le coin est très sympa, surmonté d'un château fort assez bien conservé que l'on visitera en passant par une jolie foret d'eucaliptus et ses chapelles typiques.

Après quelques courses on déjeunera tous sur SALAMANDRE au port. Belle ambiance.

L'après-midi c'est « du près » pour se rapprocher de PREVEZA en prévision de la traversée. 18 à 20N bien établis.

Mes « élèves » continuent de (me) se poser des questions, sur des trucs déjà si souvent répétés et expliqués et se trompent encore que je craque.

Plus d'explications en français, plus de traduction en termes marins plus ou moins anglais, qu'elle ne connaît de toutes façons pas....

Je ne dis plus rien, ne demande plus rien, n'explique plus rien.

Jolie nav en solo avec 2 spectatrices, tout y passe, réduction de voiles, virement de bords, réglages divers, barre pour les passages difficiles. Ça ne moufte pas !

Le « prof » était en RTT cet après-midi là ; silence et action directe.

Dieu, qu'il en avait besoin.....

Voilà la fin du périple grec !

Demain on retourne en ITALIE mais va falloir attendre encore un peu.

LA GRECE, enfin !

Jeudi 14 Juillet

Voila, nous sommes enfin au point le plus lointain de notre trip.

On commence par l'île de CORFOU et par un mouillage réparateur à PETRITI après ces longues heures de navigation.

Tout petit village, avec quelques « taverna » (auberge) près du tout petit port.

Balade, quelques courses de frais et le soir repas avec SUSAN à la taverna, simple mais exquis.

Vendredi 15 Juillet.

Il nous faut une carte SIM grecque ; on va donc aller jusqu’à la ville même de CORFOU.

Mouillage au Sud des fortifications, on fonce avant la fermeture.

VODAPHONE fermé, on opte pour WIND.

CORFOU est une ville agréable avec de grandes allées ombragées, mais beaucoup de monde ( beaucoup de paquebots y font escale, et alors ça déferle!).

On ne prendra pas le temps de visiter, on veut rejoindre les amis.

On file donc vers le Sud pour un mouillage triste : VALTOU près d'IGOUMENITSA.

C'est une grande anse, avec peu de fond et très fermée, donc bien protégée. Triste parce qu'autour:rien, plus ciel de plomb, petite pluie et eau verdâtre.

Le coucher de soleil sous les nuages nous offrira quand même quelques images grandioses. Bref on dort et on file.

Samedi 16 Juillet.

La première intention est d'aller passer la nuit à l'île de PAXOS, mais d'un commun accord nous décidons de filer directement à PREVEZA pour y rester 2 jours sans bouger.

Ha oui !, petit détail, les toilettes arrière sont bouchées !!!!! Susan est contrite mais elle n'y est pour rien. Je tente de passer le bouchon mais rien n'y fait. Heureusement il y a 2  toilettes à bord!

Les filles ont tellement peur de bloquer les secondes qu'elles hésitent à s'en servir.

Je leur demande combien de temps elles pensent tenir ?

Navigation sans problème qui se termine par un chenal balisé étroit, avec du vent de travers.

Nous faisons notre premier mouillage de port grec : on se met en marche arrière bien dans l'axe, on laisse descendre l'ancre au loin et on recule jusqu'à passer les amarres sur le quai.

Trop court l'ancre ne tiendra pas, trop long on n'arrive pas au quai !

PREVEZA est très connu des navigateurs.

Le bord du quai est piétonnier, et dès la fin de la journée tout le monde y promène. Ça permet de voir l'évolution de la population grecque à travers les ages. Bien sur les plus remarquables sont les « mémés », toutes de noir vêtues, même robes, même sac et chaussures. Comme on n'en fait plus

Les restau et bars tout le long sont très accueillants, on va en profiter.

En profiter aussi pour se plonger dans les délices de la réparation de chiottes !

Rien n'y fait, furet, tige métallique ; c'est de la « pierre ».

Il me faudra retirer complètement le tuyau d'évacuation très long (3,5m) et très raide.

En fait il était tellement calcifié que la lumière était ridicule et des morceaux de calcaire obstruaient tout ça. Une photo vaut mieux qu'un long discours.

Le remplacement sera un jeu d'enfant ( ou presque...) et les filles, dont c'est la salle d'eau, retrouvent le sourire.

Finalement ça ne m'aura coûté que 5h de travail, quelques euros de tuyau et quelques courbatures ( je ne compte pas les jurons divers et variés).

On a beaucoup aimé PREVEZA.

Le port est payant ( 6 à 7€/j) mais le préposé n'est pas passé et on ne l'a appris qu'après, l'eau et l'électricité 5€. Du coup beaucoup y passe du temps.

On y a aussi mangé dans une taverna familiale, recommandée par nos amis, un délicieux assortiments de spécialités locales cuisinées par la Mama.

Lundi 18 Juillet.

Ce soir les retrouvailles !!!

On file donc vers l'île LEVKAS qui commence par un étroit chenal tout le temps dragué, et par un pont qui ouvre chaque heure pleine. En fait il s'agit d'un ferry qui se met en travers et au travers duquel passent les autos.

On pensait attendre l'ouverture suivante mais on voit de loin les bateaux s'avancer, du coup on fonce jusqu'au dernier moment, affalage turbo, moteur à fond.

On croise un bateau qui nous crie: «hurry up!» donc on file et on passe devant le ferry qui corne et bouge déjà : oufff !!

Le chenal qui mesure 4,5M se passe à la queue leu leu. Étant les derniers on suit pendant 1 h, à l'allure du plus lent.

 Dès la sortie du chenal, on « met les voiles »au propre et au figuré.

Sur la côte W de LEVKAS un anse profonde se découpe, étroite au départ (NYDRI), s'élargit au fond (VLYCHO) en un lac de montagne !.

Collines boisées ( beaucoup de cyprès)tout autour, semble fermé . Ville au loin et taverna avec terrasses sur pilotis, villas sompteuses avec jardins jusqu'à l'eau. La SUISSE quoi !

Et au milieu, mouillés tranquilles, au milieu de dizaines d'autres : PANTAÏA et CAP ALLA.

Je n'ai pas besoin de vous décrire les retrouvailles après plus de 3 semaines. Ils ralentissaient, nous foncions ; on a mis 10j pour faire ce qu'ils avaient fait en 25. Bien sur on a raté pas mal, mais à partir de là ce sera le rythme grec !

Le soir on fête ça dans une taverna, sur une terrasse sur pilotis. Que de choses à se raconter.

 Mardi 19 Juillet

On bouge ( on aurait bien relaxé 1 journée mais ils sont là depuis 3 jours....) pour l'île MEGANISI, en longeant l'île SKORPIOS.

Voila enfin l'image que je me faisais de la Grèce : des tas d’îles, boisées et habitées au milieu desquelles on se promène , presque sans vent. Où que l'on regarde il y a des îles et des passages.

Je n'avais connu ça que vers SEATTLE.

MEGANISI est bordée d'anses bien découpées, et est donc un paradis du mouillage.

 La nôtre sera l'anse ABELIKE, ancre au milieu par 12m de fond et 2 bouts à terre.

On y passera 2 jours, alternant siestes et balades à pied.

Qu'il est facile de prendre ce rythme !

Jeudi 21 Juillet

On va sur l'île KALAMOS, beaucoup plus sauvage et pelée. Le mouillage, devant la plage de galet s'appelle PORTO LEONE.

Ça rappelle la cote W de la CORSE.

Un fait marquant : la multitude de guêpes qui nous harcèlent.

Le soir les chèvres se promènent sur la plage, nous aussi puisqu'on y fera 2 apéro (dont 1 avec des « bêtes qui piquent» ramassées l'après-midi), avec chansons et guitare.

On y retrouve CECILE et DOMINIQUE avec leur ketch , qui nous attendaient, et qui font partie du CNBR.

Ils ont déjà beaucoup bourlingué dans ces eaux et nous donnent de précieux renseignements. Quels gents charmants !

On fera une longue rando vers le village de KALAMOS, dont le retour en début d'après-midi sera bien chaud malgré la grande bière sur le port.

La rencontre avec le Pépé hilare et son âne nous ramène des années en arrière.

 Anecdote : Il y a énormément de bateaux de location ici. Le soir un bateau loué par des Anglais viendra se mettre à 2 ou 3m de nous alors qu'il y a beaucoup de place ailleurs et un autre en voulant mouiller va accrocher et déplacer les ancres de Gilles et J Pierre. Gilles devra remettre tout en place avec sa bouteille en plongée.

Donc en Grèce, en pleine saison, vu la façon de mouiller, il faut une petite bouteille et son matériel. Il est difficile d'aller « bricoler » ancre et chaîne par 12m de fond sans ça.

 Je comprends certains habitués de la Grèce qui n'y restent pas entre le 14 Juillet et le 15 Août.

Ce sera confirmé le lendemain sur l'île d'ITHAKE mais pour cela il faudra attendre le prochain message.

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Retour en Sicile

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Sinon il faut y aller voir de temps en temps et j'avoue avoir du mal à rester à jour. Pardon pour ça.

Jeudi 7 Juillet

Après 2 semaines en France, nous revoilà à bord avec un équipage de plus :

ISABELLE, qui avait navigué presque 2 mois l'an dernier.

SUSAN, qui devait rentrer en AUSTRALIE après 2 mois et décide de rester.

En voilà un bel équipage !

Gros boulot le premier soir, à l'arrivée, pour les courses, rangements, installation...

DJAMBO n'a pas bougé, seule le courant du quai a été coupé, laissant le capteur solaire en charge du frigo dans plus de 30°. Les batteries n'étaient pas au mieux...

Il nous faut donc essayer de profiter de la balade tout en rattrapant les copains qui ont 15 j d'avance !

Vendredi 8 Juillet.

9h on sort de l'immense port de PALERME et on va vers CEFALU pour une « mise en jambe », ou plutôt « en voile »

CEFALU est une petite ville tapie au pied d'une grande falaise et caractéristique par son énorme cathédrale.

On va mouiller dans l'anse de l'autre coté du cap, auprès de rochers aux formes tourmentées.

Sur un îlot une tour en ruine et une cabane. Autour de nous, sur la colline, un hôtel avec une réception de mariage. Les mariés arriveront plus tard sur une barque qui passe près de nous. On entendra l'ovation des invités : original et sympa.

Petit tour en ville pour une bière sur la place ( en pente) de la cathédrale.

En posant l'annexe on voit qu'un ruisseau se jette près du port, et quand on se baigne du bateau les premiers centimètres en surface sont glacés et troubles : (eau douce/salée).

Samedi 9 Juillet

49M à faire vers VULCANO et LIPARI, je décide de partir tôt pour profiter du mouillage à l'arrivée. 6H, je mets en marche et 2 têtes apparaissent aussitôt. On ne veut rien rater !

La journée se fera au moteur avec peu de vent pour aider.

Il se lève de l'E à l'arrivée ce qui nous fait mouiller dans l'anse W de Vulcano, près du passage vers LIPARI.

L'arrivée sur VULCANO est très surprenante par sa forme et ses couleurs.

Double sommet avec beau cratère, et surtout la face N est blanche, de loin comme de la neige !!??

Il s'agit en fait des émanations diverses et notamment sulfuriques.

L'anse va se remplir au cours de l'après-midi, nous aurons droit au concert donné dans un des hôtels sur la plage pendant une partie de la nuit !

La balade au tout petit village nous fait passer près d'une mare d'eau chaude et boueuse dont les usagers se recouvrent avant de sécher au soleil.

Partout une odeur de soufre avec des fumerolles qui sortent des murs !

Dimanche 10 Juillet

Lever et départ 6h pour 66M, vers TAORMINA en passant l’impressionnant détroit de MESSINE.

On verra au loin STROMBOLI au loin, dans le soleil levant

Le vent ne se lèvera que vers 9h et dans le nez ! Bah !

Le détroit mesure 1,7Mille de large (-de 3km) au plus étroit ce qui fait qu'on a l'impression de ne pas passer, s'il y a déjà 1 cargo !

On y trouve aussi d'étranges bateaux surmontés d'une tour où des gens grimpent. Travail? surveillance ou amusement?

Autre curiosité : il fait communiquer la mer Ionienne avec la Tyrrhénienne, avec des marées entraînant de courants impressionnants, voire des grands tourbillons.

Quand on passe dans une veine de courant inverse on perd + d'un Nœud !

TAORMINA est un petit village perché au dessus de la mer avec une petite île boisée au pied.

La rade de mouillage se situe sous le village typique de CASTELMOLA.

Difficile d'y grimper mais que c'est joli d'en haut, avec des rues étroites et riches.

Places arborées, musiciens de rue, vue plongeante sur la baie et DJAMBO.

Lundi 11 Juillet

On a loué une voiture pour aller sur l'ETNA, plus haut volcan d'EUROPE en activité.

La route grimpe depuis la mer jusqu'à 1900m en traversant les champs de lave noire où poussent surtout des genets énormes et tout en fleur ! Avec le vert des arbustes c'est un grand contraste de couleurs.

En bas la plaine habitée, sur les flancs de belles forets remplacée par des genets immenses

puis des coussins d'herbes rase et enfin les scories jusqu'en haut.

Du parking on prend un téléphérique jusqu'à 2500m,

là on a le choix entre des bus 4X4,

ou la montée à pied dans les scories jusqu'à 3000m sur un cratère secondaire, bien sur nous irons à pied, non mais !

Le temps est couvert et se rafraîchit avec l'altitude.

A peine arrivé tout en haut : orage de grêle !.

On s'équipe avec tout ce qu'on a et on redescend en vitesse.

Mardi 12 Juillet.

La voiture rendue, on part pour 130Mn vers CROTONE, où on doit passer 1 nuit au port avant de partir en GRECE. On va donc longer pour contourner la « semelle de la botte italienne » sans aller jusqu'au « talon ».

Journée sans problème, mais en pleine nuit, surgit de la nuit une grosse vedette qui fonce sur nous à vive allure en nous aveuglant d'un grand projecteur. En fait c'est la Police qui traque les bateaux d'immigrants ou de drogue. 2 questions et ils repartent. Les filles et surtout Isa sont toutes « retournées » de l'aventure !

Puis ce sera un flottille de bateaux de pêche, bardés de projecteurs, qu'il faudra éviter.

Mercredi 13 Juillet

9h30 On arrive dans le port de CROTONE pour les pleins.

On est surpris par un cimetière de divers bateaux. Renseignements pris; ce sont les bateaux arrétés pour drogue ou transport d'immigrés qui ne peuvent être vendus et attendent d'être détruits.

La station est équipée pour les gros bateaux. Le quai est à la hauteur de la bôme, le tuyau énorme, débite très fort et vient directement du réservoir avec un compteur mécanique ! Jamais vu ça.

Par contre CARLO, le préposé,est adorable, nous aide beaucoup et nous prêtera même 3 vélos pour aller faire nos courses dans le marché local.

CROTONE est une petite ville sans intérêt seul PYTHAGORE y marque l'histoire.

La météo annonçant des vents forts si on attend trop, on fera 1 bain et une sieste avant de repartir l'après-midi même pour la GRECE. Devant CROTONE des plateformes pétrolières, voila qui est original!

La traversée fut, encore une fois, presque entièrement à la voile, sans événement particulier hormis quelques cargo et pétroliers qui se sont détournés pour respecter la priorité pour les voiliers. Bien sur on est en veille serrée car souvent la taille fait la loi !

On va contourner l’île de CORFOU par le SUD

pour aller mouiller devant le village de PETRITI, mais là on passe à l'étape grecque donc c'est dans le prochain message.

N'oubliez pas de cliquer en haut sur "s'abonner" en bleu foncé....

Les premiers jours en SICILE

Vendredi 10 Juin .

Nous voilà donc en SICILE, au Cap SAN VITO  (38°10'N, 12°44'E).

Très joli mouillage sur fond de sable blanc, devant une plage animée et un petit port. Au dessus de nous l'imposant Monte MONACO, une falaise au dessus de la mer de 570m, prolongeant d'autres sommets.

Souvent l'après-midi les nuages se forment sur la crête et cachent les sommets.

Nous commencont par une belle balade dans un village aux maisons très similaires avec des rues au cordeau, mais une belle rue piétonnière.

Tout pour le touriste ! Ca doit être mortel l'hiver !

Le lendemain on décide d'aller voir le sommet, ou au moins le col.

Nous sommes 6 a aimer la marche, et on a vraiment envie de se dégourdir les jambes (on pense à Flo...).

Après un bout de route on attaque la montée dans les chardons dont certains bleu lavande (?).

Presqu'en haut on trouve une ancienne carrière de marbre et du sommet, oh merveille !, le mouillage et nos bateaux posés sur le lagon bleu pâle.

La descente se fait en partie en courant pour les garçons et plus prudemment pour les filles.

Bel effort, récompensé par un « buon gelato ».

Quelques courses plus tard on décide de migrer sur CASTELLAMARE DEL GOLFO (38°02'N, 12°53'E) car il n'y a pas d'autre mouillage abrité sur cette côte cernée de sommets.

 Nous y arrivons le samedi 11/06 .

 Cette petite ville est construite autour du château qui domine le port, sur la colline.

Nous devons y rester 2 jours pour visiter, en fait l'évolution de la météo et un gros coup de vent prévu pour Jeudi nous fera rester 5 jours.

Les gens de la marina sont sympa et aux petits soins.

On y rencontrera CAMILO, 75 ans qui connaît tout le monde, qui pêche un peu le matin, et passe ici ses soirées avant de rentrer « a casa ». CAMILO adore parler et va se régaler de tout nous raconter, simplement faut s'assoir et l'écouter même si on a prévu autre chose. Quand il me voit, il est radieux : «alora dottore? », « come staï Camilo ». Il était désolé de notre départ, et heureux qu'on prolonge. Il viendra même après une journée en campagne. Il nous raconte ses enfants qui l'adorent et sa femme qu'il gâte souvent.

Les siciliens qu'on a rencontré ne sont pas obséquieux mais tous très sympa et rendent volontiers services. On peut facilement échanger quelques mots avec le voisin sur le banc en toute simplicité.

Par contre impossible de les comprendre quand ils parlent entre eux. Ça sonne un peu comme le Corse, pour nous.

 On va donc louer un minibus pour se balader dans les terres et découvrir, 1 «autre» SICILE.

Dimanche 16 Juin

Premier arrêt : SEGESTE (37°56'N,12°50'E) ,près d'ALCAMO : le temple et les arènes , superbes.

Dire que tout a été fait à la main du temps de ENEE, roi de TROIE, Vème siècle avant JC.

Il semblerait que ce temple ait survécu aux invasions barbares car il ne portait aucune gravure et donc n'était pas considéré comme impie(?)

Le Théatre, du 3ème siècle avant JC, au sommet de la colline, domine la vallée et pouvait accueillir 4000 spectateurs.

Puis nous visiterons TRAPANI ( 38°04'N, 12°30'E ), où, dans des ruelles étroites, demeurent les splendides façades des palais de l'époque riche.

La SICILE était le grenier à blé de l'ITALIE !

Le lendemain, c'est par une petite route sinueuse que nous rejoignions ERICE ( 38°02'N,12°35'E ).

Ville médiévale fortifiée au sommet de la montagne dominant TRAPANI.

Le village, tourmenté de ruelles étroites, est souvent dans les nuages car à 750m presqu'au dessus de la mer, l'air y est beaucoup plus frais.

Le minibus nous amènera ensuite à MARSALA puis vers les marais salants et l’île MOZIA.

Alternativement, pilote et copilote Gilles et moi, voulant trouver un Supermarché pour faciliter les courses, nous nous sommes fait hué par les filles qui n'en voulaient pas, pour le temps perdu ! Ambiance...

Au retour, comme chaque soir : halte au bar du club pour la WIFI et la météo, avec une bonne bière bien fraîche , c'est devenu une "tradition".

En fait la WIFI est un excellent prétexte !

Mardi 14 Juin

Vent fort annoncé Jeudi, et on ne veut pas être coincé à PALERME, donc on reste, on bricole, visite le village, le château et bien sur.... la WIFI ….

Mercredi 15 Juin

Malgré la vague de chaleur annoncée on programme une rando au dessus du port vers le mont INICI, qui semble costaud et sera très « chaude ».

750m de dénivellé et 3h de montée sous un soleil Saharien.

Le repos sous les arbres est bienvenu, d'autant que la vue, d'en haut est splendide, mais le retour presqu'à sec nous précipitera vers les bateaux et l'eau en quantité plutôt que vers les bières fraîches, pardon, la WIFI.

Henri accompagnait les 6 marcheurs cette fois et a très bien tenu le coup.

Jeudi 16 Juin

3h du mat, la première des nombreuses rafales couche brutalement les bateaux, heureusement préparés à cela.

J'ai relevé 42N à l'anémo, mais certaines devaient dépasser.

Le clapot levé depuis l'autre coté du port était impressionnant.

 Ça ne s'apaisera qu'à la tombée de la nuit.

De grands incendies illuminent la colline et les Canadairs n’arrêtent qu'à la nuit tombée.

Les bateaux sont recouverts de cendre, qui s'infiltre même à l'intérieur.

Visite des petits musées du CASTELLO, sur les métiers d'antan et notamment la pêche au thon et barque à rame. Ouffff !! quel métier !

Vendredi 17 Juin

Adieux chaleureux à l'équipe du club Nautico, Giuseppe, chef de port, et son équipe qui nous ont ben arrangé les tarifs. On leur offre une bouteille de vin!

On migre vers MONDELLO ( 38°12'N, 13°20'E ), peu avant PALERME.

Le vent de 10N de Nord, va monter progressivement tout en refusant, nous obligeant à des virements de bords.

On passera le dernier cap avec 1 ris et 2 tours dans le génois.

Au mouillage on rencontre un Australien de SYDNEY (51ans) qui se balade dans le monde en travaillant de temps en temps. Il recevra ses 2 garçons à bord pour quelques jours !

MONDELLO est une petite station balnéaire où le tout PALERME vient le WE.

Un casino grand-siècle sur piloti, rappelle le palais d'été de JAIPUR en INDE ;

Il y a quelques belles plages de sable mais toutes privées (sauf tout au bout) avec beaucoup de cabines en bois comme sur l’Atlantique. C'est très animé, beaucoup de musique, de jeux de plages et de petits vendeurs.

On s'y balade plus ou moins tranquillement.

Le village lui-même est minuscule, avec 1 épicerie et 1 boulanger, le reste est en périphérie.

Les Canadairs sont toujours en action !

En cours de nuit orage et pluie viendront rincer le pont jusque vers 10h.

Dimanche 19 Juin.

Le soleil se lève vers midi et on décide de rejoindre PALERMO dans l'après-midi.

Le vent ici est vraiment particulier, les différentes météo pour le vent sont justes à 20 ou 30N près, et à 180° près.

En plus le vent tourne autour des caps ce qui fait qu'on peut rester vent arrière toute l'après-midi même si la route tourne de 60° !!!!! et la force passe de 10 à 25N et de nouveau à 10N !!!

On navigue à vue.

Palerme est un port commercial et industriel avec beaucoup d'énormes ferries, paquebots, et utres cargos.

Le chantier qui nous accueille Cantiere Galizzi, appartient à la famille depuis 1860 !

WIFI mais pas de douche et WC en réparation. On doit donc traverser l'arrière du chantier naval pour rejoindre le ponton ;

C'est un peu à l'image de la ville : Monuments somptueux au milieu de grands jardins,

façades de palais splendides, cathédrale immense et très riche

mais tout autour est délabré, plutôt sale.

Les crépis sont décrépis, les trottoirs irréguliers, l'herbe sèche, les arbres très grands non taillés.

Grandeur et décadence !

Cependant ça vit!

Michèle a achevé sa vésicule et doit rentrer, Henri a trouvé un équipier qui vient l'aider à ramener le bateau.

Nous nous retournons en France pour 15j.

Gilles, Myriam, J Pierre et Sylvie vont poursuivre leur route vers l'Est .

Nous essayerons de les rejoindre mais pour l'instant le blog est en veillleuse jusqu'au 7 Juillet

A bientôt.

Traversée SARDAIGNE-SICILE .

Mercredi 8/6

De la pointe SE de la SARDAIGNE à la pointe NW de la SICILE , la météo nous annonce des vents pas trop fort et plutôt sur tribord.

Les routages (on peut demander à des logiciels de nous prédire la traversée en fonction des vents prévus, magique non?) nous font partir vers 10h30.

Effectivement le vent est là, entre 5 et 6N, puis il va monter et on file au bon plein sans moteur, que du bonheur !

Le reste de la traversée se fera avec un vent constant entre 8 et 18 N à l'arrivée toujours sur tribord, et toujours entre 50 et 90°.

On aura donc gagné 2h sur le routage et fait 6,3 N de moyenne, quasiment sans moteur, ce qui est assez exceptionnel pour nous.

Durant cette traversée, tous nos bateaux ont superbement marché.

Jean Pierre et Henri avec leur Code 0 et Gennaker sont partis devant quand le vent était 10 N de travers, Gilles a remonté tout le monde quand le vent est monté d'un cran et nous avons pris de l'avance à l'arrivée car le vent était monté à 15-18N et à 50°. Les « petits » marchent fort dans les petits vents de travers, les « gros » préfèrent une brise plus soutenue . Finalement, malgré la différence de taille, on est resté remarquablement groupés.

On est unanimes pour dire qu'on s'est vraiment régalé.

1 seul a vu des dauphins et rien d'autre. Peu croisé de grands bateaux.

Coucher de soleil toujours grandiose mais lever derrière des nuages.

La terre perçue à l'arrivée est toujours un grand moment. Là il s'agissait d'une énorme falaise .

On a toujours la même sensation : Quand on voit la terre, on a l'impression d'être arrivé alors qu'il reste souvent 3 ou 4h de navigation !

Par contre après ces mouvements de la mer et du bateau et cette manipulation des voiles et des instruments, le mouillage devant une plage animée, au calme, le bateau qui tire sagement sur son ancre dégage un contraste qui dérange presque.

On change de monde ! Presque brutalement.

Petit détail pratique, le moteur a si peu tourné qu'il faut le laisser en route un moment pour avoir de l'eau chaude pour la douche!

Puisque tout est dit, je vais vous parler d'un sujet très différent : le bronzage.

Comme on est parti tôt en saison, il faisait frais, comme on évolue vers le Sud la température monte et les vêtements s'allègent ( sauf pour Gilles, ceux qui le connaissent comprendront!) donc :

D'abord le nez et les mains, puis un peu les bras et le cou, puis les genoux, puis les épaules(débardeurs) et les jambes mais pas encore le buste.

A vous d'imaginer ce que ça donne devant le miroir, avec toutes les teintes de bronzage en dégradé....

Non, Pas de photo !

La page suivante parlera de SICILIA que nous découvrons tous.....

Le long du Sud SARDAIGNE

Après la descente de la cote W on a tourné plein E pour suivre la cote Sud .

Nous avons quitté Carlo Forte pour une journée de vent arrière. En fait il nous semble toujours descendre dans le vent car il tourne comme nous autour de l'ile.

«On dirait le Sud» disait Nino Ferrer, et bien c'est un peu ça ; c'est vrai qu'on a fini par enlever la couette pour ne garder que la couverture, qu'on sort moins la polaire, mais dans le vent et à l'ombre, point de Tshirt. Faut toujours avoir une veste à portée.

Pour l'eau c'est pareil ; nos rares bains sont bien courts dans une eau à 20° !

A terre, par contre, la chaleur est là et comme nos balades s'allongent parfois, on est content de la douche.

Pour les voileux, la navigation est très animée car le vent change de force et de direction tous les 1/4h !! J'ose à peine vous parler des mots prononcés quand vous venez d'établir le spi, que le bateau file à 7N et qu'il tourne de 90° en mollissant.....

Seul restent stables …... nos apéro !!

Nous avons quand même décidé de n'en faire qu'un soir sur 2, sauf bien sur... circonstance exceptionnelle ( Dieu que d'exception dans cette croisière!).

Ce qui fait que finalement, si vous comptez bien, il reste très peu de temps pour rédiger ce .... blog (mais qu'est ce qui m'a pris de me lancer là dedans ?!!!) Et rédiger c'est rien (quoique) mais faut charger toutes les photos sur PC, les trier, les renommer, les réduire enfin seulement les insérer... heureusement vos commentaires me donnent la force de continuer.

La vie s'écoule lentement, et nous passons devant le Cap Teulada.

C'est le point le plus Sud de Sardaigne : (38°51'N,08°38'E) .

Là aussi, petite nouveauté, je vais essayer de vous donner la position de quelques étapes de telle sorte qu'en les inscrivant telle quelle sur Google, apparaîsse le point sur la carte.

Le soir on mouille dans l'anse de MALFATANO : (38°53'N, 08° 48E) .

C'est mignon, isolé, fond de sable, un plagiste quelques pécheurs et le maquis.

On y reste 2 nuits, et on va balader au travers de la presqu'ile.

Dimanche 5/6

départ pour Cagliari, même manœuvres de voile et quelques changement de vocabulaire, mais le sens reste le même.....

Halte à midi dans l'anse de PULA, (38°08'N, 09°01'E) et ses superbes ruines romaines au bord de l'eau, puis on repart pour la capitale

Appel sur les marinas du Port : Marina Sant Elmo, 11m=48€, Marina del Sol : 24 !

C'est vrai que c'est « bricolo » partout, qu'on ne vient pas vous chercher à l'entrée du port même si on vous aide pour l'amarrage. Par ce vent traversier l'aide des premiers arrivés et des autres plaisanciers est bien appréciée.

Les pontons sont un peu de travers,les douches succinctes mais propres, WIFI correcte même si un peu dépassée parfois vu le nombre croissant de « geek ».

L'accueil est très sympa et Antonello, le chef de port avec sa grande blanche est adorable et adore raconter sa vie avec ses photos. Faut juste lui parler un peu d'abord.

La WIFI est vraiment efficace dans le « lounge bar » ou ce qui en tient lieu, et donc il faut arroser nos mails de grandes ICHNUSA (bière sarde)...

Au port après le courant de la vie on part pour une visite de cette belle ville, juchée sur la colline au dessus d'un port commercial et de son histoire.

La cathédrale Santa Maria est très belle mais sa crypte magnifique.

Mardi 7/6

On quitte Cagliari qui s'éloigne dans le lointain.

Une très belle journée de voile, 10 à 15N de vent de face et enfin stable en direction, longs bords de près à belle vitesse car très peu de mer. Peu de réglages, et presque sans pilote. ENFIN !.

Encore quelques mots « épais » lors de certains virements de bords, par manque d’entraînement évident. L'équipage se forme, et c'est beaucoup mieux lors du dernier virement.

Mouillage idyllique sur le « lagon » de VILLASIMIUS (39°07'N,09°30'E).

Cette presqu’île est splendide, mêlant vielle tour, grand sémaphore, belles villas sur les dunes, majestueuse montagne en fond, grande lagune cernée de plages.

Une grande balade dans le maquis, et quelques égratignures plus loin nous voilà à la vieille tour pour un panorama somptueux.

La journée se termine par une autre exception (apéro sur DJAMBO), (soit-disant) pour préparer ensemble la traversée sur la SICILE.

Mais ça c'est une autre histoire qu'il faudra attendre un peu.....

 PS: désolé pour le retard du aux problèmes de réseau

Descente vers le Sud.

Samedi 28/5, on « redémouille » ( suis pas sûr que ce soit -déjà- dans le Petit Robert!), bref, on remonte l'ancre à bord et on file tout à la voile car il y a un bon vent. Enfin !

C'est vrai qu'entre trop et pas assez, la Méditerranée a du mal....

Donc 2 bords de près ( on ne se rappelait pas que ça existait), avec les écoutes bien bordées et le bateau qui gite bien en fendant les vagues qui filent le long du bord. Hummmmm !!

Après avoir tourné le cap, on descend le vent.

Jean Pierre est sensiblement à notre hauteur, Gilles et Henri assez loin devant.

Je mets donc le Spi en place ( j'en connais une qui m'appelle le « spychopathe », pourquoi pas!) et là: Turbo.

La vitesse passe de 5-6N à 7-8N. Pourrais presque faire du ski nautique ;-) .

Du coup on laisse J Pierre et on fond sur les premiers.

Bien sur ( pour les voileux) on est un peu limite , à 70-60° du vent de 12 à 14N, ça gite pas mal mais ça tient bien.

Cet épisode de bonheur simple de voileux, se poursuit par le bonheur du mouillage devant TARROS( sur bouée gratuite ( inconnu en France!)).

TARROS c'est magique !

Une vieille tour sur le sommet de la colline domine des ruines d'une ville antique avec encore 2 belles colonnes, qui vient jusqu'au rivage devant lequel on mouille. On est aux premières loges !!

On n'arrête pas de prendre des photos.

Ils ont retrouvé des traces de civilisation Nuraghe du 16ème siècle avant JC !

Puis les Étrusques, les Phéniciens, les Grecs et les Romains etc...

Moins sympathique, le contrôle par le bateau de la Garda di Finanza de Gilles. On apprend qu'en Italie il faut apporter la preuve de l'assurance du moteur d'annexe !!?? Bien sur rien n'est porté sur son attestation.

Après 1 heure de discussion, ils embarquent le moteur, et attendent qu'on vienne apporter l'attestation complète au port d'Oristano. Amende 100€, ou 700 si pas de papier !!!

Panique aussi chez les copains qui n'ont pas ça sur leur attestation (moi si!).

Bien sur Samedi AM et Dimanche tout est fermé en France, on doit donc attendre Lundi.

On va en profiter pour se balader partout sur la presqu’île de SINIS .

Le bout du cap avec ses falaises et son grand sémaphore, au Nord les étangs avec les flamands roses et bien sur la visite des ruines, avec cette fois les bateaux en fond !

Lundi, ils gèrent les mails et mardi 31/05, je pars avec Gilles et Myriam pour le port d'Oristano. Affreux !

Un port commercial principalement céréalier, mais plus ou moins à l'abandon ( mondialisation et achats des blés à l'étranger, notamment l'Australie!!!). C'est donc seulement des quais déserts très haut, de grandes grues rouillées, d'immenses silos et derrière encore quelques bâtiments en béton. Affreux.

On règle les papiers (1h30!)avec des employés très sympa qui nous offrent un café en partant, et on s'échappe pour retrouver notre bouée et les copains : « Alors ? Alors .. ?? »

Trop tard pour un départ donc on passe notre 4ème nuit, avec une soirée « pasta al pesto » chez Myriam.

Mercredi 1er Juin.

8h, une dernière photo et on démarre vers CARLO FORTE, plein Sud.

Grosse houle de NW qui nous bouscule pas mal.

Quelques heures plus tard le vent se lève l'arrière et c'est reparti pour un bord de spi, assez perturbé par une houle courte sur la longue.

CARLO FORTE est un petit port de plaisance situé sur l'ile SAN PIETRO, à l'extrème SW de la Sardaigne . À coté du port des ferries. Tout arrive par là, il y en a donc plusieurs qui arrivent tous les 1/4 d'h!.

Andréa, le maître de port est très efficace dans ce vent fort de travers, rendant les manœuvres d'amarrage délicates. Comme d'hab les premiers aident les suivants.

Les Sardes d'ici sont des Ligures qui ont été rapatriés ici par le roi Carlo..pour les soustraire aux attaques des Ottomans. D'où le nom par reconnaissance...

Repas mémorable et très joyeux dans un troquet du coin : Spaghettis au thon et thon grillé ou à la Carlofortaine (une sauce tomate épaisse, foncée et délicieuse,à l'unanimité). Le patron nous a bichonné et est venu blaguer avec nous, seuls clients.

Petite soirée simple mais intense qui reste dans les mémoires... (35€/couple!)

Jeudi 2 Juin

Fête nationale italienne, donc musique et animations partout.

Nous hissons donc le « grand pavois » à notre manière !!!

Après le quotidien du voileux au port : rincage bateau, faire plein d'eau, lessive et courses, on part se balader dans ce petit village qui a sûrement peu changé depuis longtemps.

Ruelles étroites et en pente, beaucoup de fleurs aux fenêtres, les gens sont très affables.

Comme c'est la fête il y a sur une place un petit manège que le propriétaire fait tourner en pédalant, tout en amusant les enfants. Original.

Minestrone (australien!) sur Djambo et chansons avec guitare.

Demain on part vers l'Est.

Les premiers jours en Sardaigne.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas !

Beau soleil et eau plate, mais toujours un sweet voire une doudoune le soir, puis vent fort et frais, (on a eu jusqu'à 36N ( plus de 50km/h) au mouillage), avec fort clapot et même pluie parfois.

Ce qui veut dire, vérifier tenue de l'ancre plusieurs fois dans nuit...

On a même du changer de mouillage de nuit après un apéro parce certains dérapaient !

Mardi 24/5, enfin du grand beau.

Un peu éprouvés par ces événements on bouge pour le port d'ALGHERO, où les filles veulent passer au moins 2 jours.

Qu'il est sympa ce port où nous sommes amarrés tous ensemble au pied des murailles de la forteresse.

On se régale de la balade dans la vieille cité, et sur les remparts.

Je passe sur les courses et les lessives dans les machines automatiques un peu distantes.

On se « requinque ».

Michelle étant un peu malade on change le restau pour de grandes pizza au mètre dans le cockpit de Djambo. Ça ne nous empêche pas de goûter à mes liqueurs, mélèze, menthe et verveine.

Photo « de famille »

Hé oui, c'est ça aussi la croisière !

Jeudi 26/5, on bouge pour BOSA à 5h de là.

BOSA est vraiment spécial.

On mouille derrière la jetée sur fond de sable, et on part en annexe.

-J'ai démonté entièrement le carbu encrassé, et le réservoir pas net et mis l'essence neuve, maintenant le moteur ronronne sans problème.

Petit clin d’œil à mon frérot à qui je pense très fort..... ( le mat tient bien aussi, merci ;-) )

Avec l'annexe on remonte la rivière où se trouve le port !!, et continue sur les méandres au milieu des roseaux, jusqu'au village, pendant 2 milles. Bucolique !

En bas le village actuel, sur la colline le village où chaque maison à une couleur différente et toujours flashy, et tout en haut le château. La mer est déjà loin

Une photo sera plus évocatrice.

Le lendemain, balade dans la garrigue pour une vue en surplomb.

L'après-midi on démarre vers le Sud, où Gilles nous dégotte un mouillage peu connu, au nord du Cap MANNU.

C'est plat, avec de grand étangs juste derrière.

On profite du beau temps et du mouillage sûr pour faire le grand tour du cap à pied.

Faut dire que, à part Michelle et Henri, nous sommes des fans de marche à pied.

Demain, Samedi nous partirons pour TARROS, mais ce sera sur une prochaine page....